mardi 20 février 2007

QUAND LA PRESSE S'ENCHEVETRE !

J'éprouve un profond dégout ce matin.

En choeur, la presse écrite et parlée loue la prestation de Ségo, certes mezzo vocce, mais laudative sur les grands principes. De sens critique, point !
Est-ce bien de notre possible Président dont on parle ? (Possible comme le smic à 1500 €, celà va de soi).
Non. Ils louent une prestation différenciée, un spectacle, une comparaison, mais de raison, point encore.
La comédienne est tout simplement mauvaise, nonobstant un support texte pathétique qui met naturellement en valeur, tant les âmes simples s'y laissent prendre.
La pièce jouée est du répertoire naturaliste . On est à deux siècles de là .
C'est dire que notre public est tout aussi mauvais. Il écoute, bat parfois des mains, respectueux de la convention bourgeoise.
Basta, pourquoi la presse est-elle aussi sotte?
Ne fait-elle qu'entretenir l'illusion d'une dualité plausible, nécessaire, suffisante et simplificatrice de nos idéaux. Tuer Ségo dans l'oeuf, c'est laisser un bestiaire fou se développer, ne plus pouvoir prendre parti, n'avoir plus rien à dire, plus de raisons d'exister.
Ainsi se justifie ce principe pervers, lâche, ignoble: Tenir Ségo la tête hors de l'eau, la laisser vivre pour mieux qu'elle meure, à petit feu, pendant presque deux mois encore.
Oui, ne tentez pas le diable !
Ségo morte, qui de Bayrou ou de Le Pen prendra l'alternative?
Quels effets dans ce combat où l'intérêt de la FRANCE ne sera plus.
Existe-t-il d'ailleurs encore dans ces manigances sournoises où l'on nourrit l'opinion de l'immonde et du putride, phagocytant la hyène sans laquelle point d'existence possible.
C'est tout pour aujourd'hui.
J'ai vomi.

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